J’ai lu La Tour Sombre 1 Le Pistolero de Stephen King
Un livre insolite mais captivant si on prend la peine de le lire jusqu’au bout.
Particularité de ce livre :
Un langage spécifique qui ne nous sera jamais expliqué mais qu’il faut faire l’effort de comprendre. Le vocabulaire, en effet, reste l’élément essentiel pour le décryptage de ce roman. Dès lors on peut se sentir découragé et prêt à abandonner cette lecture. Néanmoins quel dommage ! La trame du récit en vaut vraiment la peine. En voici le résumé:
« Roland de Gilead est le dernier Pistolero et vit dans un monde totalement imaginaire et futuriste, dont il cherche à changer le destin destructeur. Pour cela il doit, avec Jake, un enfant différent des autres, percer les secrets de l’homme en Noir, qui les mèneront vers leur ultime étape: la Tour Sombre. »
À vous de juger…
Attention, la version de poche que j’ai lue a été revue et enrichie par SK.
Il y’a en plus, un dernier chapitre intéressant et inédit : « Les petites sœurs d’Élurie », où notre héros se retrouve dans un hôpital avec des sœurs aux rituels bien étranges.
Bonne lecture
Résumé 4ème de couverture
L’homme en noir fuyait à travers le désert et le pistolero le poursuivait… ».
Dernier aventurier d’une époque qui ressemble à la nôtre, Roland le Pistolero est poussé par une force inconnue. Au-delà de cette chasse à l’homme, ce qu’il cherche, c’est la Tour.
À la croisée des temps, lieu de rencontre de notre univers et d’autres mondes…Voilà vingt ans que dure cette poursuite.
Pour Roland, l’enjeu est maintenant de rattraper l’homme en noir. Lui seul — il l’a vu en rêve — peut l’éclairer sur son avenir.
Le sorcier doit tirer trois cartes qui vont lui ouvrir trois portes. Vers l’enfer ou le paradis ? Nul ne le sait encore.
En attendant, tous deux marchent. Hallucinés. Ne pouvant se soustraire l’un à l’autre.
Sous l’œil vigilant du gardien de la Tour…
Il existe deux versions du Pistolero :
– Une version originale datant de 1982
– Une version revisitée par l’auteur datant de 2003, avec une nouvelle introduction
Citations:
« Aussi longtemps que tu voyages avec le garçon, l’homme en noir voyage avec ton âme en poche »
« Le feu de camp suscitait des ombres étranges cependant que l’herbe du diable se consumait avec sa lenteur coutumière en formant de nouveaux dessins( non des idéogrammes mais un treillis net et vaguement effrayant dans la sûreté dénuée de sens de son enchevêtrement). Il avait disposé l’herbe de façon pratique, sinon esthétique.Ca parlait de noirs et de blancs, dans d’insolites chambres d’hôtel. Unu flamme régulière, ralentie, avec des fantômes qui dansaient dans son coeur incandescent. Le pistolero ne les voyait pas. Il dormait. Les deux schémas, art et technique, se mêlaient »
« On ne paie jamais la trahison par de l’argent, se dit-il. Le prix de toute trahison se solde par la chair. »
📅 10 Juin 1982
#️⃣ 9782290138922
📄 378 pages
👨🏫 J’ai LU
⭐️⭐️⭐️/5